Dans sa chronique hebdomadaire sur Radio J mardi 20 avril, Arié Bensemhoun, directeur d’ELNET France, est revenu sur le naufrage de la justice française concernant la décision de la Cour de cassation dans l’affaire Sarah Halimi.
Ce n’est pas une, mais deux affaires qui ont été jugées la semaine dernière de manière insensées. L’assassinat de Sarah Halimi d’une part et l’affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon d’autre part. Deux dossiers qui semblent "de prime abord, déconnectés, mais qui ont pour point commun d’illustrer la compromission idéologique de nos élites judiciaires".
Dans un premier temps, "la justice refuse de faire le procès de l’islamisme" et ne fait rien face à "la rupture entre une certaine population et l’autorité de l’État". Des causes qui ont pour conséquences le rejet du procès demandé par la famille de Sarah Halimi en confirmant la décision rendue en décembre 2019, qui rend Kobili Traore irresponsable de meurtre.
De nombreuses questions se posent alors que le meurtrier est "dédouané". "Pourquoi l’usage de drogue par un assassin est-il un caractère aggravant en temps normal, sauf pour un meurtrier islamiste et antisémite ?" Comme si la France était dans un "système judiciaire à géométrie variable en fonction de qui est la victime et qui est l’accusé".
Le président, Emmanuel Macron, lui-même s’est orienté vers un changement de la loi "pour que l’abolition du discernement causé par une prise de stupéfiant, n’exonère pas de la responsabilité pénale". Arié Bensemhoun conclut sa chronique en affirmant que ces deux affaires "témoignent tristement du déclin de notre démocratie, du détournement de notre système judiciaire par des idéologies mortifères". Avec l’indignation collective, si elle se produit,"le réveil sera brutal".
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