C’est bon pour la santé ! À 6h40 ce mercredi matin sur Radio J, le docteur Serge Rafal est revenu sur les conséquences médicales de la sédentarité.
L’activité physique, tout le monde le sait, est essentiel pour se maintenir en bonne forme. Elle se définit par une activité modérée de moins de 150 minutes par semaine, ou une activité intense de moins de 75 minutes par semaine.
Mais, ce mercredi 28 avril, le docteur Rafal, en apporte les preuves chiffrées aux auditeurs de Radio J. En effet, des chercheurs américains ont mené une analyse sur les données récentes fournies par 168 pays dans le monde, afin de déterminer l’influence du manque d’activité physique sur la mortalité. Attention, les chiffres sont saisissants.
Un peu plus de 7% des décès de toutes causes, et plus de 7,5% des décès cardiovasculaire, sont un résultat du manque d’activité physique. À noter que l’activité physique n’est pas la même chose qu’une activité sportive. Le sport est plus soutenu et plus intensif. Pour être actif, il suffit de monter les escaliers plutôt que de prendre l’ascenseur ou encore privilégier la marche et le vélo.
Le manque d’activité peut avoir de multiples conséquences. Il est, en effet, impliqué dans de nombreuses pathologies dont le lien n’est pas toujours évident. Il intervient dans le diabète, dans le cancer du côlon, du sein, de l’utérus, et de la vessie, à hauteur de 2%, ainsi que dans 7% des cancers digestifs (estomac, œsophage) et le cancer du rein. Outre ces maladies physiques, le manque d’activité peut engendrer une dépression ou la démence.
En conclusion, il faut tout faire pour ne pas appliquer la réplique de Winston Churchill, "cigare, whisky and no sport". Une théorie très peu recommandable.
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