Haine anti-flic : "Le problème vient de minorités nuisibles" pour Patrice Ribeiro (Syndicat Synergie Officiers)

France.

Haine anti-flic : "Le problème vient de minorités nuisibles" pour Patrice Ribeiro (Syndicat Synergie Officiers)
(Crédit: DR)

Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie Officier, était au micro d'Ilana Ferhadian ce mardi matin à 7h40 sur Radio J dans le Moring pour réagir aux nombreuses violences et attaques récentes faites aux policiers.

Les syndicats de police étaient précisément reçus lundi 10 mai par le Premier ministre, Jean Castex, à Matignon. La principale demande des syndicalistes, que des mesures non-aménageables soient imposées pour les délinquants qui s’en prennent à un fonctionnaire d'état, quel qu'il soit.

Mais face aux demandes des policiers, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, n’aurait pas répondu favorablement selon Patrice Ribeiro, car les "peines qui ne sont pas aménageables, ne sont pas en accord avec la Constitution ou la Cour Européenne des droits de l’homme".

Une raison que le syndicaliste juge "d’intention politique". Selon lui, alourdir les peines seraient inutiles, le problème se situe "entre les peines qui sont prononcées et les peines qui sont exécutées". Les revendications des syndicats sont claires : "ils souhaitent une peine plancher, un jugement rapide, et une certitude de la sanction"

Jean-Luc Mélenchon, manifestations pro-palestiniennes...

La question dorénavant, est de savoir d’où viennent les menaces et les violences de plus en plus présentes. Pour Patrice Ribeiro, il s'agit d'une "ambiance globale" qui désinhibe la violence, et qui la banalise : "Une majorité de Français n’a rien contre la police, au contraire, elle compte sur elle pour la protéger". Là où le problème persiste, "c’est chez une minorité de personnes nuisibles, dans les manifestations pro-palestiniennes par exemple, chez les incitateurs comme Jean-Luc Mélenchon".

Le syndicaliste veut privilégier "l’emprisonnement des 5% de délinquants, responsables, selon lui, des 50% de la délinquance en France" afin de montrer l’exemple aux autres, et de cette manière, mettre fin aux violences. 

Par ailleurs, en plus de cette "haine anti-flics", les agresseurs sont de plus en plus jeunes. Des "agressions qui commencent à l’école avec les professeurs", et qui s’intensifient avec le temps. "Il faut prendre le problème à la racine, il y a un problème d’éducation dès le plus jeune âge", ce qui engendre des adultes "qui sont de vrais sauvages". Avec cinquante-neuf suicides de policiers en 2019, les fonctionnaires "appellent à l’aide". "Si on ne protège pas les policiers, il n’y aura plus personne pour protéger les concitoyens". Ainsi, le syndicaliste, Patrice Ribeiro, fera partie de la marche citoyenne du mercredi 19 mai à Paris.

https://youtu.be/PegabyBHNLs

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

Inscrivez vous à la newsletter
La météo locale
Haine anti-flic : "Le problème vient de minorités nuisibles" pour Patrice Ribeiro (Syndicat Synergie Officiers)