Arès avoir été rejeté dans un premier temps, en raison notamment d’une fronde des élus MoDem, l’article premier du projet de loi de sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire a finalement été adopté par l’Assemblée, dans la nuit du mardi 11 à mercredi 12 mai. Suite au rejet survenu plus tôt dans la journée, l’exécutif - qui ne s’attendait probablement pas à une telle issue - avait ainsi sollicité une délibération nocturne afin de faire adopter le texte coûte que coûte. Le gouvernement a toutefois dû faire quelques concessions pour contenter ses alliés centristes, lesquels avaient rejeté le projet en raison de la durée du régime de sortie de l’état d’urgence, qu’ils jugeaient trop longue. Ils ont finalement obtenu gain de cause puisque cette période de transition - durant laquelle le gouvernement pourra continuer d’appliquer des restrictions de libertés - s’étendra jusqu’au 30 septembre et non plus jusqu’au 31 octobre, comme le prévoyait la première mouture du texte. Les députés ont adopté cette nouvelle version, avec 208 voix pour et 85 contre.
Gabriel Attal
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