Le président américain, Joe Biden, a déclaré jeudi 13 mai qu'il ne pensait pas qu'Israël avait réagi de manière excessive dans sa réponse aux tirs de roquettes de Gaza alors que Washington s'employait à empêcher le Conseil de sécurité de l'ONU de tenir une réunion publique sur la question. "Une des choses que j'ai constatées jusqu'à présent, c'est qu'il n'y a pas eu de réaction excessive [de la part d'Israël]", a affirmé Biden lorsqu'on lui a demandé lors d'une conférence de presse si le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, faisait assez pour empêcher une escalade. "La question est de savoir comment ils en arrivent à un point où il y a une réduction significative des attaques, en particulier les attaques à la roquette qui sont tirées sans discernement sur les centres de population", a-t-il ajouté.
Le président a noté son "bref" appel téléphonique de mercredi avec Netanyahou à ce sujet, ajoutant que divers bureaux de son administration ont été en contact fréquent non seulement avec les Israéliens, mais aussi avec les Égyptiens, les Saoudiens et d'autres. Lors de son appel avec Joe Biden, Benyamin Netanyahou a indiqué au président américain qu'Israël continuerait de frapper le Hamas, indiquant qu'un cessez-le-feu n'était pas envisagé dans un avenir immédiat. Joe Biden a précisé au Premier ministre israélien qu'il condamnait les attaques à la roquette du Hamas et a déclaré que les États-Unis soutenaient le droit d'Israël à se défendre.
Gabriel Attal
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