Mercredi 19 mai sur Radio J, Simon Moos, rédacteur en chef de In Media Plus, était l’invité d’Ilana Ferhadian sur Radio J à 6h40. Ce français, très actif sur les réseaux sociaux, fait parti de ces activistes politiques qui tentent de contrer les mythes, et tout ce que l’on peut entendre sur le conflit israélo-arabe.
Récemment, Simon Moos a publié une vidéo sur le réseau social Instagram, regardée plus de 50 000 fois. Son titre ? "Sauver les enfants Palestiniens". Un titre "emblématique" pour son créateur qui retrouve "dans cette guerre des images, une concurrence trop sentimentale". En effet, Simon Moos déclare que "les détracteurs d’Israël ont la larme sélective". Ainsi, le but de Simon Moos est de parler "leur langage", et ce titre révélateur en est l’exemple.
Pour le journaliste, "il est primordial et incontournable" de rappeler que "le Hamas est responsable de cette situation", et la mort de civils palestiniens. Déresponsabiliser le Hamas, "revient à accepter la stratégie anti-israélienne". Simon Moos évoque également de la "facilité pour les détracteurs d’Israël de créer une forme de manichéisme, un côté gentil et un côté méchant, qui plait à énormément de jeunes en quête de sens". Israël n’attaque pas les civils délibérément, contrairement au Hamas. C’est là que se joue "toute la particularité du conflit". Une particularité qui s’explique aussi par l’inégalité.
Le rédacteur en chef de In Media Plus le rappelait ce mercredi matin : "le combat n’est pas équitable, il y a une inégalité entre les deux parties", même si, selon lui, la plus grosse des inégalités reste "morale". En effet, d’un côté, il y a Israël, "un pays qui est la seule démocratie libérale du Moyen-Orient, et de l’autre, un régime totalitaire qui préfère utiliser sa population civile comme bouclier humain".
Enfin, si Simon Moos détaille sa pensée dans sa vidéo publiée sur Instagram, il est allé dernièrement encore plus loin, en donnant rendez-vous à l’islamologue controversé Tariq Ramadan sur Instagram, un homme qu’il juge de "superstar islamiste en France". "Le but de ce débat numérique était de déconstruire tous les mythes relatifs au conflit israélo-arabe". Mais au-delà de ce but, Simon Moos a tiré une conclusion : "Le danger des réseaux sociaux". Après ce live avec Tariq Ramadan, il aurait en effet été "la victime de centaines et de centaines de messages de haine et de menaces" allant de "petites insultes, aux menaces islamistes de mort".
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