Ce vendredi matin, dans le Morning de Radio J présenté par Ilana Ferhadian, Yigal Palmor, le directeur des relations internationales de l'Agence juive, était au micro de Christophe Dard. Il revient sur le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et le rôle de la communauté internationale dans sa mise en œuvre.
Pour Yigal Palmor, le cessez-le-feu est "une bonne nouvelle, parce que les Israéliens peuvent revenir à la vie normale, qui était devenue infernale", Si le Hamas tient son engagement, il n'y aura pas de ripostes israéliennes. Il s'agit aussi d'une bonne nouvelle, car c'est le premier engagement de l'administration Biden au Proche-Orient, après trois mois seulement après son entrée à la Maison Blanche, et qui prouve "l'amitié indéfectible des États-Unis envers Israël". Ce cessez-le-feu a été rendu possible grâce à l'intervention américaine et l'aide de l’Égypte.
Selon Yigal Palmor, il s'agit d'une belle réussite diplomatique. "Peut-être le Hamas comprendra-t-il que c'est la dernière fois qu'il peut provoquer Israël." Malheureusement il n'y a aucune garantie que les tirs cessent durablement, car "il faut toujours s'attendre au pire avec ce genre d’organisation terroriste tant qu'elle n'a pas été anéantie", mais pour le moment, l'objectif a été atteint.
Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, était jeudi en Israël et a exprimé sa solidarité avec l’État hébreu. Il est le premier haut responsable européen à s'être rendu en Israël depuis le début des hostilités. Quant à la France, Yigal Palmor, juge sa position "assez tiède : ni hostile, ni anti-israélienne", mais explique que quand bien même elle voudrait agir, "elle a peu de relais dans la région pour faire bouger les choses". En somme, son attitude se veut positive dans sa volonté de paix, mais malheureusement inefficace sur le terrain.
Lucie Claudon
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