Le Conseil des gardiens de l'Iran a invalidé ce mardi les candidatures de non extrémistes pour la prochaine élection présidentielle du 18 juin, dont celles du vice-président du pays et un ancien président du parlement, choquant le pays. L'expert iranien de l'INSS et du Centre Meir Amit d'Information sur les Renseignements, Raz Zimmt, a déclaré que ce niveau de disqualification était un "tremblement de terre politique" sans précédent, même en comparaison avec l'ingérence standard du conseil dans les élections. Il a estimé que les six candidats restants en plus du chef de la magistrature Ebrahim Raisi n'avaient aucune chance, montrant que le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, ne voulait prendre aucun risque pendant ce cycle électoral. L'extrême mesure dans laquelle Khamenei semble vouloir aller pour assurer l'élection de Raisi à la présidence confirme également les soupçons antérieurs selon lesquels il sera le successeur choisi par l'ayatollah à la mort du guide suprême. Les autres candidats approuvés sont: Saeed Jalil, Mohsen Rezaee Mirgha'ed, Alireza Zakani, Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi, Mohsen Mehralizadeh et Abdolnaser Hemmati. Tous sont candidats pour succéder à Hassan Rohani.
Gabriel Attal
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