L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu une session mardi pour désigner Israël comme ayant violé les droits à la santé des Palestiniens et a adopté une résolution sur la question, dans la seule discussion spécifique à l'Etat hébreu lors de son assemblée annuelle, qui était largement consacrée à la pandémie de coronavirus. Les délégations de 25 pays ont prononcé des discours accusant Israël de violer les droits à la santé des Palestiniens et de la population druze sur les hauteurs du Golan.
Le point de l'ordre du jour a été critiqué par UN Watch, une organisation à but non lucratif qui suit les incidents présumés de préjugés anti-israéliens aux Nations Unies et dans ses organes, où les critiques pro-israéliens disent qu'il existe une majorité automatique contre l'Etat hébreu. Des résolutions similaires ont été adoptées les années précédentes.
La résolution demandait à l'OMS de tenir le même débat à l'assemblée de l'année prochaine et de préparer un autre rapport sur "les conditions sanitaires dans le territoire palestinien occupé, dont l'est de Jérusalem, et dans le Golan syrien occupé". La motion a été adoptée 82 pays contre 14, 40 abstentions et 38 absents. Elle a été présentée par la délégation palestinienne et coparrainée par 26 pays, dont Cuba, l'Iraq, la Libye, le Pakistan, le Qatar, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, la Turquie, le Venezuela et le Yémen, ainsi que trois pays qui ont récemment normalisé leurs relations avec Israël. : les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et le Maroc. Elle a appelé à "un accès non discriminatoire, abordable et équitable aux vaccins contre le coronavirus" pour les Palestiniens et les Syriens du Golan.
Gabriel Attal
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