Le Hamas refuse le lien entre l'échange de prisonniers, le cessez-le-feu et la reconstruction de Gaza

International.

Le Hamas refuse le lien entre l'échange de prisonniers, le cessez-le-feu et la reconstruction de Gaza
(Crédit: autorisation de la famille/Facebook)

Les dirigeants du Hamas ont déclaré ce lundi au chef du Service général des renseignements égyptiens (SIG), Abbas Kamel, qu'ils étaient opposés à l'idée de lier la question de l'échange de prisonniers avec Israël à la reconstruction de la bande de Gaza et au cessez-le-feu conclu il y a deux semaines. Des sources palestiniennes ont affirmé le week-end dernier que les Egyptiens avaient fait des progrès dans leurs efforts de médiation pour parvenir à un nouvel échange de prisonniers entre le Hamas et Israël. Les sources ont indiqué que la visite de Kamel en Israël, à Ramallah et dans la bande de Gaza montre que les Égyptiens ont décidé de se consacrer pleinement aux efforts visant à conclure un accord d'échange de prisonniers et à conclure une trêve à long terme entre le Hamas et Israël. Le groupe terroriste palestinien détient deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui sont entrés seuls dans la bande de Gaza, ainsi que les corps des soldats de Tsahal Hadar Goldin et Oron Shaul, qui ont été tués lors de la guerre Israël-Hamas de 2014. Yahya Sinwar a annoncé ce lundi après-midi qu'un échange de prisonniers avec Israël approchait.

Kamel est arrivé dans la bande de Gaza par le poste frontière d'Erez avec Israël après s'être entretenu dimanche avec des responsables de l'Autorité palestinienne et des autorités israéliennes. Il s'agissait de sa première visite dans l'enclave depuis sa nomination au poste de chef du SIG en 2018. Peu de temps après être entré dans la bande de Gaza, Kamel a rencontré le chef du Hamas Yahya Sinwar et d'autres représentants du groupe terroriste. Le chef du renseignement égyptien devait également rencontrer des dirigeants d'autres factions palestiniennes dans la bande de Gaza pour discuter des moyens de garantir le cessez-le-feu actuel, un éventuel accord d'échange de prisonniers et des efforts de reconstruction. Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi a promis 500 millions de dollars pour la reconstruction de l'enclave.

Gabriel Attal

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