Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré mercredi 2 juin qu'une percée dans les pourparlers à Vienne pour relancer l'accord nucléaire de 2015 avant qu'il ne quitte ses fonctions en août nécessite une "volonté" au-delà de son pouvoir. "Nos principaux problèmes avec les Etats-Unis dans ces négociations ont été résolus, et il ne reste que quelques problèmes mineurs, sur lesquels nous négocierons et produirons des résultats", a affirmé le chef de l'Etat lors d'une réunion télévisée du cabinet. "S'il y a la volonté que cela se fasse dans l'administration actuelle, alors cette administration a terminé le travail", a ajouté Hassan Rohani. Les Iraniens sont appelés aux urnes le 18 juin pour élire leur nouveau président. Hassan Rohani ayant déjà effectués les deux mandats autorités par la constitution. Il passera le pouvoir en août.
Des négociations sont en cours depuis avril dans la capitale autrichienne entre l'Iran et les autres membres de l'accord, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie. Des diplomates américains ont participé indirectement aux pourparlers depuis un hôtel voisin. Mikhail Ulyanov, l'envoyé russe aux pourparlers, a tweeté qu'ils avaient atteint un point où les différents pays devaient consulter leurs capitales respectives. Les négociations ont été interrompues mercredi mais devraient reprendre à la fin de la semaine prochaine, a-t-il ajouté.
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