L'administration Biden prépare le terrain pour une nouvelle impulsion pour encourager davantage de pays arabes à signer des accords de normalisation avec Israël et travaille pour renforcer les accords existants après que la guerre dévastatrice du mois dernier dans la bande de Gaza a interrompu ces efforts diplomatiques. L'administration Biden envisagerait de nommer un ancien ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, à un rôle au Moyen-Orient qui rassemblerait et potentiellement étendrait les accords pays par pays entre Israël et les gouvernements du Moyen-Orient.
Deux personnes proches du dossier ont confirmé que Shapiro était pris en considération pour le poste, comme le rapporte pour la première fois le Washington Post. Ils ont parlé sous couvert d'anonymat car ils n'étaient pas autorisés à faire de commentaires public. Les responsables américains s'efforcent également d'encourager davantage les affaires, l'éducation et d'autres liens entre les quatre États arabes et Israël. Ils espèrent qu'un succès visible là-bas favorisera également les accords bilatéraux dans la région, tandis que les États-Unis s'efforcent de faire avancer la résolution du conflit israélo-palestinien.
Les accords conclus par l'ancien président Donald Trump étaient "une réalisation importante, une réalisation que non seulement nous soutenons, mais sur laquelle nous aimerions nous appuyer", a souligné le secrétaire d'État américain Antony Blinken à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants cette semaine. De plus, "nous examinons les pays qui pourraient vouloir se joindre à nous, participer et commencer à normaliser leurs propres relations avec Israël. Cela aussi fait partie des conversations que j'ai eues avec plusieurs de mes homologues", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.
Gabriel Attal
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