Le directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès, Farid Vahid, était l'invité du Grand Journal de Steve Nadjar ce lundi après-midi sur Radio J. Il est revenu sur l'élection présidentielle iranienne de vendredi et l'élection d'Ebrahim Raïssi. "C'est avant une grande défaite pour les réformistes iraniens car Raïssi a obtenu ses 17 millions de votes comme en 2017 lorsqu'il avait eu 16 millions de vote. Les réformistes, en 2017, Rohani avait été élu dès le premier tour avec 22 millions de vote, cette fois-ci ils n'ont obtenu que 2 millions de votes. On voit vraiment que l'électorat réformiste ne croit plus en les valeurs ou en tout cas dans la représentation politique des responsables réformistes et ils ont majoritairement décidé de ne pas participer aux élections", a déclaré Farid Vahid. Le directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès a ajouté que c'était la faute au bilan d'Hassan Rohani: "Il a eu un bilan très maigre. Les réformistes n'ont pas pu défense son bilan. Il avait tout misé sur l'accord nucléaire avec les Etats-Unis. (...) Avec l'élection de Donald Trump et la sortie des Etats-Unis de l'accord nucléaire, Rohani s'est retrouvé dans une situation plus que délicate. L'économie iranienne est complètement paralysée."
Gabriel Attal
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