La mise en examen du terroriste islamiste Abdelhakim Sefrioui pour complicité a été confirmée lundi en appel dans le cadre de l'assassinat par décapitation du professeur Samuel Paty en octobre 2020 au lycée de Conflans-Sainte-Honorine. L'avocate de l'islamiste Abdelhakim Sefrioui compte se pourvoir en cassation. L’homme a posté une vidéo sur internet qui mettait en cause le professeur cinq jours avant l’attentat.
Il y avait traité Samuel Paty de voyou et évoquer un prétendu appel d’Emmanuel Macron à haïr les musulmans, ce qui aurait "facilité la définition du projet criminel" d'Abdoullakh Anzorov, le réfugié tchétchène qui a assassiné le professeur. Toute la question est de savoir si c’est le film qui a poussé le meurtrier à passer à l’acte. Son père a reconnu devant les enquêteurs qu’il avait surement vu la vidéo mais qu’il ne lui en avait pas parlé.
Abdelhakim Sefrioui a aussi accompagné un parent d’élève au collège de Conflans-Saint-Honorine pour réclamer que le professeur soit renvoyé. Samuel Paty a été décapité pour avoir montré à ses élèves des photos des caricatures de Mahomet publié par l'hebdomadaire Charlie Hebdo dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression.
Abdelhakim Sefrioui était pourtant surveillé depuis son arrivée en France en 1982. Cet imam autoproclamé et soutien de Dieudonné a aussi fondé le collectif Cheick Yassine, du nom de l’ancien leader du Hamas. Il était fiché S et inscrit au fichier des personnes radicalisées.
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