La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré ce lundi que le scandale des logiciels espions impliquant un fabricant de logiciels israélien et jusqu'à 50 000 numéros de smartphones divulgués était "totalement inacceptable" s'il était vrai. "Cela doit être vérifié, mais si c'est le cas, c'est totalement inacceptable", a-t-elle affirmé aux journalistes à Prague.
La société NSO et son logiciel Pegasus - capable d'allumer la caméra ou le microphone d'un téléphone et de récolter ses données - font la une des journaux depuis 2016, lorsque des chercheurs l'ont accusé d'avoir aidé à espionner un dissident aux Émirats arabes unis. Pegasus a aidé à pirater des journalistes et militants, ont révélé le Washington Post, The Guardian et Le Monde notamment. Plus de 50 000 numéros de smartphones auraient été identifiés comme étant connectés à des personnes d'intérêt par les clients de NSO depuis 2016. La société israélienne NSO a nié tout acte répréhensible, affirmant que les allégations étaient fausses.
Gabriel Attal
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