La ministre israélienne de l'Alya et de l'Intégration, Pnina Tamano-Shata, était l'invitée de Steve Nadjar lundi 19 juillet en direct. Un entretien réalisé alors que la ministre d'origine éthiopienne est en visite pendant quatre jours en France. "La période du coronavirus a été très difficile pour les communautés juives à travers le monde. De nombreux juifs ont payé un prix très lourd avec cette maladie. Cela a aussi créé une vague d'antisémitisme ayant fait en sorte que de nombreux juifs ont décidé de faire leur alya et de venir en Israël. Cela a été terrible de voir comment certaines personnes ont fait un lien entre les communautés juives et le fait qu'il y ait eu beaucoup de malades dans les communautés juives et la montée de l'antisémitisme. C'est vrai que les communautés juives se retrouvent souvent ensemble, dans les synagogues, etc... et c'est malheureux que pendant cette période certaines personnes ont utilisé ces choses là pour faire des actes antisémites. Nous avons travaillé là-dessus pour essayer d'arrêter ce phénomène à travers le monde", a déclaré Pnina Tamano-Shata.
"Il faut savoir qu'en terme d'actes antisémites, 20% ont été des actes physiques, on parle de plus de 400 actes antisémites cette année et c'est seulement les actes dont on a parlé, il y a d'autres actes qui n'ont pas été dénoncés à la police et aux autorités. On voit cependant que les autorités françaises ont été particulièrement fermes par rapport à il y a 10 ans vis à vis des manifestations anti-israéliennes violentes qu'on avait pu voir par le passé. Les mouvements antisionistes sont une nouvelle forme d'antisémitisme et dans ce domaine là, les autorités ont fait preuve de beaucoup de fermeté", a ajouté la ministre israélienne de l'Alya et de l'Intégration.
Gabriel Attal
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