L'Iran ne peut plus poursuivre son agression en toute impunité, a averti ce mardi le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, lors d'une visite au commandement nord de Tsahal. "L'Iran connaît le prix que nous exigeons de quiconque menace notre sécurité", a-t-il affirmé. "Les Iraniens doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas s'asseoir paisiblement à Téhéran et enflammer tout le Moyen-Orient à partir de là. C'est fini." L'augmentation du budget de la défense, dans le cadre du budget de l'État adopté dimanche par le cabinet, reflète le sérieux d'Israël à investir dans la lutte contre la menace iranienne, a insisté le chef du gouvernement.
Les remarques de Bennett sont intervenues plusieurs jours après que l'Iran a lancé une attaque de drone sur le Mercer Street, un navire géré par Israël, tuant un ressortissant roumain et un ressortissant britannique. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Roumanie ont déclaré qu'ils étaient certains que l'Iran était derrière l'attaque et qu'ils travailleraient à une réponse. Le Premier ministre a parlé des efforts israéliens pour amener la communauté internationale à ses côtés contre l'Iran, notamment en partageant les renseignements montrant que l'Iran était l'auteur, mais a ajouté que "en même temps, nous savons comment agir seuls".
Naftali Bennett a également critiqué l'Union européenne pour la présence prévue d'un haut diplomate à la prestation de serment du président iranien élu Ebrahim Raïssi. "Raïssi est le présent iranien le plus extrême à ce jour – et la concurrence est rude. Je dis d'ici à l'UE : vous ne pouvez pas parler des droits de l'homme et en même temps rendre hommage à un meurtrier, un bourreau, qui a assassiné des centaines d'opposants au régime", a lancé le Premier ministre.
Gabriel Attal
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