Ca faisait 10 ans que de telles discussions n’avaient pas eu lieu. Elles se sont tenues dimanche à Ramallah.
Le ministre de la justice et celui des Communications doutent de la pertinence de parler avec le président de l’Autorité Palestinienne. Gideon Sarr affirme que lui n’y serait pas aller à cette réunion, parce que Mahmoud Abbas verse des salaires aux familles des terroristes. Egalement membre du parti de droite Tikva Hadasha, Yoaz Hendel estime que dans un gouvernement d’union aussi large, les initiatives de ce type ne sont pas nécessaires.
Mais la réunion Gantz-Abbas a été approuvé par le premier ministre Naftali Bennett. Et celui de la défense a bien pris soin de préciser qu’il ne s’agissait pas de remettre sur la table les questions diplomatiques.
Coté palestinien, le hamas et ses rivaux du Djihad islamique sont tombé d’accord pour critiquer la rencontre. les deux groupes terroristes dénoncent ensemble ce qu’ils appellent « un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien ».
Si le processus de paix est au point mort. Sur le terrain, bon an mal an, israéliens et palestiniens maintiennent une coopération sécuritaire qui permet aussi d’éviter des attentats.
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