150 procès ont été intentés ses deux dernières années grâce à une loi qui a levé temporairement le délai de prescription pour les anciennes plaintes.
Près de deux millions de juifs vivent à New-York et la ville est le siège de presque toutes les organisations juives américaines, ce qui explique ce chiffre élevé. Mouvement de jeunesse, centres communautaires ou synagogues, le spectre des organismes cités est large.
Au moins onze poursuites concernent la SAR Academy. L’un des enseignants de cette école orthodoxe basées dans le Bronx, Stanley Rosenfeld a reconnu avoir abusé de centaines de garçons au cours de sa vie. Deux autres écoles juives où il a travaillé ont-elles-même lancé des enquêtes sur les abus sexuels. Une université est aussi mise en cause pour avoir hébergé des pédophiles présumés entre les années 50 et 80.
Les défenseurs des victimes d’abus sexuels dans la communauté juive se réjouissent de la levée temporaire de la prescription, mais pour Asher Lovy, responsable du groupe de défense Zaakah, il y aura aussi malheureusement des victimes qui ne se sentiront jamais autoriser à se manifester. La loi du Child Victim Act a aussi déclenché des milliers de plaintes contre le clergé catholique. Ces deux dernières années, quatre des huit diocèses de New York ont même du demander la protection de la loi sur les faillites.
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