Ce logiciel conçu en Israël a permis d’infiltrer des milliers de téléphones portables à travers le monde.
Lors d’une conférence de presse mercredi 1er septembre, le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a assuré que le gouvernement allait s’assurer « que personne ne fait une mauvaise utilisation de ce qu’Israël vend ». Car Pegasus n’est pas à mettre entre toutes les mains.
L’affaire a fait scandale fin juillet, parmi les victimes de ce système, des journalistes, des dissidents, des défenseurs des droits de l’homme, des politiques, et peut-être même des chefs d’état. Pegasus peut infiltrer les smartphones en ouvrant l’accès à tout ce qui s’y trouve (mails, sms, photos, contacts), et permet même d’activer à distance caméras et micros.
La société qui l’a conçu invoque le fait que l’unique vocation de Pegasus est de permettre de tracer des criminels et des terroristes. Mais la marge de manœuvre du gouvernement israélien pour réglementer ce type de marché est limité, car NSO est un groupe privé.
Mais l’affaire Pegasus a eu un tel retentissement que fin juillet, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz est venu à Paris pour en parler avec son homologue française Florence Parly. A l’époque, il y avait des soupçons sur un risque d’espionnage d’Emmanuel Macron en provenance du Maroc.
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