De l’historien Eli Barnavi, en passant par Alain Finkielkraut, les anciens Premiers ministres Bernard Cazeneuve et Manuel Valls, tous s’opposent à l’instrumentalisation de la question israélo-palestinienne.
Ils mettent en cause les simplifications outrancières qui plaquent la question du conflit au Proche-Orient sur le schéma de l’antiracisme, et « ne peut pas être réduit à la vision binaire d’un affrontement entre ‘’gentils palestiniens’’ et ‘’méchants israéliens’’, sinon des propagandistes ou des ignorants ».
Les signataires dénoncent aussi une autre tribune, qui a été publiée en juillet sur le site de l’Association des universitaires. Le texte qualifie la politique d’Israël envers les palestiniens d’ «apartheid » et l’accuse de « nettoyage ethnique ».
Au contraire, la tribune publiée par Le Monde, évoque « Les nombreux zélateurs de ce victimisme de combat se présentent la plupart du temps comme des « experts » alors qu’ils agissent là en tant que militants », et « un conflit aux racines à la fois historiques, religieuses, géopolitiques et diplomatiques », qui « se nourrit également de centaines d’années de persécutions des juifs dans les pays arabes et en Europe ».
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.