La décision prend effet dès ce lundi soir.
CNews ne peut pas continuer l’émission, car le CSA va décompter le temps de parole d’Eric Zemmour comme celui d’un candidat à la présidentielle. Concrètement, pour la chaîne, ça aurait signifié que pour chacune de ses interventions, il aurait fallu qu’un opposant en ait des équivalentes.
CNews le déplore d’autant plus que l’émission attirait chaque soir plus de 800 000 téléspectateurs, devant tous les autres directs. Eric Zemmour, déjà condamné pour incitation à la haine raciale laisse planer le doute sur sa candidature à la présidentielle. L’élection est dans sept mois, il a concédé samedi soir chez Laurent Ruquier qu’il avait envie d’y aller, mais sans se déclarer officiellement pour l’instant.
Sur la couverture de son prochain livre, Eric Zemmour pose devant un drapeau français sur la couverture de son livre, qui a tout d’une affiche électorale. Il a aussi un comité de soutien pour sa candidature, et celui de personnalités politiques comme Philippe de Villiers. Selon le CSA ce n'est plus seulement un polémiste mais "un acteur du débat politique national", qui demande aux médias audiovisuels de désormais décompter ses prises de parole.
Eric Zemmour a dénoncé une censure, en accusant le CSA de prendre le relais des juges. Mais c’est lui qui a aussi décider d’arrêter sa chronique hebdomadaire dans le Figaro pour se consacrer à la promotion de « La France n’a pas dit son dernier mot. » qui parait dans quelques jours.
ES
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