Au sixième jour d'audience du procès des attentats du 13-Novembre, mercredi 15 septembre, les 14 accusés présents à l'audience (six autres sont absents et jugés par défaut) se sont exprimés. "On a combattu la France, on a visé la population, des civils mais on n'a rien de personnel à leur égard, a déclaré le principal accusé, Salah Abdeslam. Quand François Hollande a pris la décision d'attaquer l'Etat Islamique, il savait que sa décision comportait des risques". "Il savait qu'en prenant cette décision, des Français allaient trouver la mort", a t-il poursuivi.
"Je sais que mes propos peuvent choquer (...) surtout des âmes sensibles", continue Abdeslam. "Mais le but n'est pas d'enfoncer le couteau dans la plaie", ajoute-t-il. "Le minimum qu'on peut dire [aux victimes], c'est la vérité."
Gabriel Attal
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