L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis et aux Nations Unies, Gilad Erdan, a déclaré ce lundi que les États-Unis et d'autres puissances mondiales envisageaient de plus en plus un « plan B » pour arrêter le programme nucléaire iranien, en cas d'échec des pourparlers. "La communauté internationale et les Américains commencent à nous parler davantage d'un plan B sur l'Iran", a affirmé Erdan à la radio de l'armée, sans préciser ce que le plan alternatif impliquerait. "Dans le passé, on estimait qu'il y avait 80 % de chances que [l'Iran] revienne à l'accord [nucléaire de 2015], aujourd'hui, ce chiffre est tombé à environ 30 %. Si l'Iran ne revient pas [à l'accord], cela change toute la situation pour le monde", a-t-il ajouté.
Le commentaire d'Erdan est intervenu peu de temps avant que le Premier ministre Naftali Bennett ne s'adresse à l'Assemblée générale des Nations Unies, son discours devant se concentrer, entre autres, sur le programme nucléaire iranien. "La direction [de son discours] sera que nous sommes à une étape critique du programme nucléaire iranien", a indiqué dimanche un conseiller du Premier ministre, pointant du doigt l'enrichissement continu de l'Iran et la reprise possible des pourparlers nucléaires à Genève. Bennett abordera également le soutien de l'Iran au terrorisme régional et aux mandataires armés, et parlera brièvement de la nouvelle direction dure de l'Iran.
Gabriel Attal
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