Dans sa chronique à 7h20 ce jeudi matin, Jean-François Strouf, directeur Adjoint de l’Espace Culturel et Universitaire Juif d’Europe (ECUJE) et président de JudaïQual – Réparons Le Monde est revenu dans le Morning d’Ilana Ferhadian sur Radio J, sur le monde la foodtech.
Cela fait déjà plus de deux ans que l’Autorité israélienne pour l’Innovation a sélectionné un consortium de fabricants de produits alimentaires et de fonds de capital-risque pour gérer son nouvel incubateur de technologies alimentaires dans le nord d’Israël. L’autorité a déclaré qu’à l’issue d’un appel d’offres de huit mois, elle avait sélectionné un groupe comprenant Tnuva, le plus grand fabricant israélien de produits alimentaires, Tempo Beverages Ltd, une entreprise israélienne de boissons, OurCrowd, une société de financement participatif basée à Jérusalem, et Finistere Ventures LLC, un fonds de capital-risque américain, pour une licence de huit ans pour exploiter l’incubateur Sparks dans la ville de Kiryat Shmona, au nord du pays.
Les partenaires utiliseront également leurs contacts locaux et mondiaux pour soutenir les start-ups sélectionnées tout au long de leur vie et « renforcer significativement l’écosystème de l’innovation alimentaire en Israël », avait alors déclaré l’autorit, en précisant : « Après le succès d’Israël dans le cyber, les voitures autonomes et les dispositifs médicaux, nous ciblons désormais la FoodTech comme prochaine grande étape », a déclaré le ministre de l’Économie, Eli Cohen, dans un communiqué.
La sauce a pris et ce n'est pas un hasard si le fameux incubateur de Kyriat Shmona fait les gros titres de la presse industrielle et de l'innovation. Le héros du jour, l'entrepreneur Erel Margalit a lui choisi de regrouper cette grappe industrielle dans la petite localité de Kiryat Shmona et ses convictions sont aussi ancrées que l'efficacité technologique de ses méthodes : "La Foodtech doit être la grande réponse au changement à l'oeuvre en alimentation et en agriculture car à l'heure actuelle nous nourrissons des animaux, et abattons environ cinq milliards de vaches par année. La planète ne suit plus", dit à l'AFP M. Margalit, qui dit vouloir participer à une "double révolution", alimentaire et technologique."
Des initiatives pour produire des protéines en réduisant leur empreinte écologique comme celle de la société Kinoko-Tech, qui développe une technique pour faire pousser des champignons sur des lentilles afin de créer un aliment hybride "riche en protéine, super écologique et savoureux", fait valoir sa PDG Jasmin Ravid. Je vais aller dans le sens de Mme Ravid en ajoutant : Les protéines végétales et les légumineuses sont donc les futurs alliés d'une alimentation bonne pour la santé et bonne pour la planète.
Jean-François Strouf
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