Une très belle opération, et des coopérations en perspective, est en route entre la France et Tel-Aviv. Jeu vidéo mobile. Le poids lourd français Voodoo (350 employés) réalise un rachat à près de 300 millions de dollars. Le groupe vient de réaliser l’acquisition la plus importante de son histoire en mettant la main sur Beach Bum, un studio de Tel-Aviv axé sur les jeux mobiles de cartes et de plateau. Avec ce rachat, Voodoo veut diversifier ses activités et pousser les feux sur le segment du « casual games ».
Voodoo (France) rachète le superbe studio de jeux Beach Bum (150 employés à Tel-Aviv). Beach Bum manage trois jeux dans l’App Store — Backgammon (Lord of the Board), Spades Royale et Gin Rummy Stars. Gigi Levy-Weiss est le General Partner de la VC Fund NFX et co-fondateur de Beach qui a ouvert ses portes en 2015.
Gigi Levy-Weiss est un homme d’affaires et un investisseur israélien. Il travaille principalement avec des sociétés Internet, de logiciels et de jeux. Il est actuellement impliqué dans diverses entreprises en démarrage, notamment SimilarWeb, Plarium, myThings, Hola, MyHeritage et Kenshoo.
A préciser : Voodoo, qui a rejoint l’an dernier les rangs toujours plus fournis des « licornes » françaises, soit les start-up valorisées plus d’un milliard de dollars, après des investissements de Goldman Sachs et Tencent, n’a pas précisé le montant de la transaction. Il serait compris entre 250 et 300 millions de dollars (215,65 et 258,78 millions d’euros), rapporte le journal financier israélien Globes. Beach Bum a généré un chiffre d’affaires d’environ 70 millions de dollars l’année dernière.
LE SECTEUR DU GAMING. La pandémie de coronavirus a paralysé les principaux secteurs économiques mondiaux, c’est tout le contraire pour l’industrie du jeu vidéo. Le secteur a réalisé en 2020, plus de 125 milliards. La progression fulgurante de ce secteur concerne tous types de jeux, sur tous types de supports. Confinement oblige les ventes de jeux ont progressé.
Le marché des jeux est le secteur le plus important de l’industrie mondiale du divertissement et attire plus de 2,2 milliards de joueurs sur un large éventail de plateformes et de formats.
Ce marché lucratif a crée de nombreuses opportunités pour l’écosystème technologique israélien, qui a joué un rôle essentiel dans le développement de nouvelles technologies des jeux, en suscitant l’intérêt des investisseurs étrangers, des sociétés dominantes et des joueurs.
Deux acquisitions majeures au cours des dernières années ont mis en lumière les technologies israéliennes dédiées au gaming. Un consortium chinois a acquis la société de jeux sociaux Playtika pour 4,4 milliards de dollars. Le consortium citait la croissance impressionnante de Playtika, sa concentration sur l’innovation et les capacités d’analyse de données comme afin de justifier leur acquisition.
Aristocrat, basé en Australie, a acquis le développeur de jeux israélien Plarium dans le cadre d’un contrat à la hauteur de 500 millions de dollars.
Pourquoi les entreprises autour du monde sont-elles de plus en plus prêtes à investir de grosses sommes d’argent dans les technologies Gaming israéliennes ?
La réponse réside dans les atouts de l’écosystème technologique et dynamique d’Israël, qui inclus notamment les technologies de capteurs avancés, d’analyse des données volumineuses, de la vision par ordinateur, de la RA / RV, l’analyse vidéo, de l’IdO, des technologies de la publicité et plus encore.
Daniel Rouach
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