Le président français a dissocié la crise de ses rapports avec son homologue Abdelmadjid Tebboune.
Ce mardi matin sur France Inter, il a lié ces tensions au travail de mémoire fait en France sur la Guerre d'Algérie. "J'ai le plus grand respect pour le peuple algérien et j'entretiens des relations vraiment cordiales avec le président Tebboune", a assuré le chef d'Etat. "Quand la question m'a été posée sur l'accueil du rapport de Benjamin Stora en Algérie, j'ai été obligé de dire la vérité au président Tebboune, on en a parlé et (…) Il a eu des mots amicaux et proportionnés". Mais en Algérie, "beaucoup de gens ont insulté, parfois menacé Benjamin Stora suite à ce rapport. On ne va pas faire comme si cela n'était rien", a-t-il affirmé.
Outre le rappel de son ambassadeur, le régime algérien a interdit le survol du pays aux avions militaires français, qui participent notamment à l’opération « Barkhane », menée contre les djihadistes au Sahel.
La France a aussi décidé de durcir les conditions d'obtention des visas à l'égard de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. En cause le "refus" de ces trois pays de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France.
ES
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