Affaire Sarah Halimi : Eric Dupond-Moretti défend son projet de loi sur la responsabilité pénale

France.

Affaire Sarah Halimi : Eric Dupond-Moretti défend son projet de loi sur la responsabilité pénale
Crédit : DR

Invité mardi 5 octobre chez nos confrères de BFM-TV, le Ministre de la Justice a appelé à distinguer les cause endogènes des exogènes.

Le meurtrier de Sarah Halimi aurait-il pu être jugé si cette loi avait été en vigueur au moment de la décision de le déclarer irresponsable ? Eric Dupond-Moretti estime qu'il est impossible de répondre à cette question, car en France "on ne juge pas les fous". Le Garde des Sceaux a appelé à distinguer le fait que quelqu'un de déjà fou prenne de la drogue, auquel cas le procès est impossible. En revanche, selon le ministre, si une personne qui ne souffre pas de pathologie psychiatrique consomme des stupéfiants et commet ensuite un crime, il ne doit plus pouvoir justifier son acte par l'état qu'il a lui-même provoqué en se droguant.

Par ailleurs, la Commission d'enquête sur l'affaire Sarah Halimi continue ses auditions. Il y a un risque important de récidive de la part du meurtrier, c’est ce qu’a dit hier Me Nathanael Majster à la suite des auditions de la commission d’enquête sur ce crime antisémite. Le fait que le meurtrier ne soit pas sanctionner et que la famille ne puisse pas avoir de procès restera une terrible injustice a-t-il affirmé. Autre problème soulignée par l’avocate Maître Murielle Melki, le fait que la magistrate ait refusée la reconstitution.

La Commission d'enquête sur l'affaire Sarah Halimi rendra son rapport à la mi-janvier. Elle doit faire la lumière sur les dysfonctionnements de la police et de la justice.

ES

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