Les Juifs qui vivaient en Roumanie et en France sous l'Occupation sont aussi concernés.
L’allocation mensuel s’élèvera à 443 dollar (environ 383 euros)s. La Conference on Jewish Material Claims Against Germany (Claims Conference), qui négocie les réparations et les indemnisations pour les victimes de la Shoah précise que ça concerne les victimes juives des nazis qui ont vécu pendant au moins trois mois pendant le siège de Leningrad ou qui étaient en Roumanie sous l’occupation pendant au moins trois mois entre le 1er avril 1941 et le 31 août 1944. Les personnes ayant vécu au moins trois mois dans la clandestinité en France, peuvent aussi prétendre à ces indemnisations, y compris celles qui avaient accès au monde extérieur. Par exemple les Juifs du sud de la France qui pouvaient se déplacer pendant la journée mais se cachaient la nuit lorsque les déportations avaient lieu. Ceux qui étaient enfants à l’époque – nés après 1928 et répondant aux critères – recevront un versement unique de 2 930 dollars (2 538 euros).
Les versements sont de plus en plus cruciaux à mesure que les survivants vieillissent et contribuaient à leur donner un peu de dignité. Selon Gideon Taylor, président de la Claims Conference « Même 75 ans après la Shoah, ces paiements symboliques apportent une reconnaissance et restaurent une partie de la dignité enlevée aux survivants dans leur jeunesse ». Pour beaucoup de ces survivants, ses fonds les soulageront également d’une terrible pauvreté, qui les oblige même parfois à choisir entre la nourriture, les médicaments ou le loyer.
ES
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