Le Président de la République relance le combat pour l’abolition universelle.
La France va organiser une réunion publique avec l’Association "Ensemble Contre la Peine de Mort", mais aussi mettre la pression aux pays qui pratiquent encore la peine capitale. Emmanuel Macron veut que chaque année, ils communiquent le nombre de condamnation et d’exécution. Le projet sera présenté à la prochaine session des Nations-Unis avec les partenaires européens de la France.
De son côté lors de son discours, Robert Badinter, l'ancien ministre de la justice et artisans de l'abolition en France estime que de la peine de mort est vouée à disparaitre : "La peine de mort n'a jamais, nul part fait reculer la criminalité. Pire encore s'agissant du terrorisme, ce fléau de notre temps, la peine de mort transformerait le terroriste en martyr, en héros de ses partisans. Et après chaque exécution, un commando de fanatiques se lèverait pour le venger en commettant de nouveaux attentats. En vérité la peine de mort ne défend pas la société des femmes et des hommes libres, elle la déshonore, ainsi devons-nous refuser toujours et partout, sous couvert de justice que la mort soit la loi."
Le 9 octobre 1981 la France a été le 35ème pays dans le monde à abandonner la peine capitale, mais 18 la pratique encore.
ES
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