Il s’agit de ceux d'Elazar Stern. Le ministre des renseignements et ancien commandant des ressources humaines de a avoué avoir volontairement ignoré les lettres anonymes de soldates faisant sur des agressions ou du harcèlement sexuel au sein de Tsahal. Il a justifié cette attitude par une « volonté de mettre fin à la mode des lettres anonymes ». Eleazar Stern est allé jusqu’à dire que dans ces cas-là, « la déchiqueteuse travaillait rapidement ».
Hagit Peer, présidente de l’organisation féminine Na’amat, a réagi : « C’est une véritable honte que ce soit le message que le gouvernement veuille faire passer. Il faudrait vérifier ce qu’Elazar Stern a fait réellement passer à la déchiqueteuse lorsqu’il fut commandant des Ressources humaines de Tsahal. Il faut vérifier chaque plainte, même si elle est anonyme, surtout si elle concerne un domaine aussi sensible que le harcèlement sexuel. Le fait d’effectuer une vérification ne signifie pas obligatoirement porter des accusations contre quelqu’un et celui qui n’a rien à cacher n’aura pas à craindre d’une telle vérification. Au lieu de montrer le bon exemple, le ministre Stern se vante d’une attitude obscurantiste ».
ES
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