Le professeur de Sciences politiques à l’université Bar Ilan de Tel Aviv, Ilan Greilsammer, était l'invité de Steve Nadjar dans le Grand Journal de Radio J ce lundi après-midi. Il est revenu sur le 26e anniversaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin. "La question que pose tout le monde, tous ceux qui sont sensibles à cet assassinat c'est: 'qu'est ce qui va en rester ? Qu'est-ce que nous enseignerons aux jeunes générations ?' (...) Il y a des cercles de discussions de jeunes, de vieux, c'est bien. Il reste cependant deux secteurs: l'enseignement: que dit-on dans les écoles ? Et sur le plan religieux, n'oublions pas que c'est une partie de la population sioniste religieuse qui a été d'une certaine façon accusée à l'époque. Est-ce qu'aujourd'hui il y aura une transmission chez les jeunes religieux de cet événement ? Que restera t-il de cet événement et comment arriverons-nous à le transmettre ?", a déclaré Ilan Greilsammer. "Le remplacement de Netanyahou par Bennett a été l'occasion d'accusations souvent extrêmement violentes contre Bennett, contre Yaïr Lapid, par exemple et on ne peut pas exclure la possibilité d'une nouvelle agression contre ces dirigeants politiques. C'est une question qui reste extrêmement actuelle. Comment pouvons-nous véhiculer cette idée qu'utiliser la violence contre les dirigeants politiques est quelque chose d'exclu, quelque chose qui ne doit pas être et nous cherchons toujours les moyens de transmettre cette idée, tant d'années après l'assassinat d'Yitzhak Rabin", a ajouté le professeur.
Gabriel Attal
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