En déplacement aux Etats-Unis dans le cadre de la présentation du plan de paix israélo-palestinien de Donald Trump, Benyamin Netanyahou a retiré sa demande d'immunité parlementaire ce mardi matin. Une annonce intervenue une heure avant le vote en plénière devant porter sur la création du comité chargé de débattre de la requête du Premier Ministre israélien. Le procureur général de l'Etat d'Israël, Avichai Mandelblit, peut désormais annoncer le début du procès pénal du chef du gouvernement qui se déroulera au tribunal de district de Jérusalem.
"C'est une période fatidique pour le peuple d'Israël, alors que je suis aux États-Unis en mission historique pour formaliser les frontières définitives du pays et assurer notre sécurité pour générations à venir, la Knesset s'apprête à entamer le cirque de la levée de mon immunité", a écrit Benyamin Netanyahou sur les réseaux sociaux.
Après avoir réalisé que ses efforts pour bloquer un vote à la Knesset n'aboutiraient pas, le Premier Ministre avait envisagé de retirer sa demande d'immunité pour empêcher un vote qui aurait, selon lui, causé plus de dégâts que de bienfaits.
Benny Gantz, leader de l'alliance Bleu Blanc et principal rival de Benyamin Netanyahou, a rapidement réagi . "Les citoyens israéliens ont le choix entre un Premier ministre qui agira pour eux ou un Premier ministre qui ne s'occupe que de lui-même". Personne ne peut diriger un État et gérer simultanément trois affaires pénales graves de corruption, fraude et abus de confiance", a tancé l'ancien chef d'Etat-major.
Gabriel Attal
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