Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Université ouverte d’Israël, était au micro d’Ilana Ferhadian à 8h45 ce lundi matin dans le Morning de Radio J. Il a décrypté l’actualité politique israélienne.
Denis Charbit est notamment revenu sur la loi présentée à la Knesset par le ministre de la Justice Gideon Saar. Un projet de loi qui vise à interdire à un candidat inculpé de former un gouvernement. Beaucoup ont parlé d’un bars de fer entre Gideon Saar et Benjamin Netanyahou car certains estiment que la loi vise directement l’ancien Premier ministre israélien. « C’est un projet de loi qui fâche et Gideon Saar joue clairement sa carrière politique », a expliqué Denis Charbit.
Le professeur de sciences politiques a également réagi à la décision du ministre de la défense Benny Gantz du 22 octobre dernier. Il a annoncé le classement de six ONG arabes palestiniennes en « organisations terroristes ». Une déclaration qui a déclenché de vives contestations d’associations de défense des droits de l’Homme.
« Ce qui pose problème ici c’est le manque de transparence de la justice israélienne car les services de renseignements s’accordent pour dire que les preuves sont accablantes mais ne voudront rien dévoiler aux ONG concernées pour ne pas révéler les procédures par lesquelles les informations ont été obtenues. Elles ne pourront pas savoir ce qui leur est reproché précisément », a ajouté Denis Charbit.
Une contradiction qui soulève le problème de la transparence. « Cela pose la question de l’arbitraire. Il n’y a pas de transparence ici. Et c’est pour cela que certaines associations sont montées au créneau », a indiqué Denis Charbit.
Alexandra Senigou
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