Plusieurs dirigeants du monde entier ont pris la parole lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, à Glasgow, notamment le Premier ministre israélien Naftali Bennett. A la tribune, il a affirmé qu’Israël était "au début d’une révolution concernant le changement climatique". Le chef du gouvernement a indiqué avoir créé un groupe de travail, "Le bac à sable vert", dont le rôle sera de fournir des fonds aux entreprises ayant vocation à innover pour le climat, et à leur faciliter la voie sur le plan. Naftali Bennett a aussi donné sa feuille de route pour les prochaines années en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
De son côté, lors de son discours à la tribune, le Premier ministre de l'Autorité Palestinienne Mohammed Shtayyeh a accusé “Israël a déraciné des oliviers et refusé de permettre aux Palestiniens d'ériger des panneaux solaires”, ne permettant pas une transition vers une économie verte.
En marge de son discours à la COP26, Naftali Bennett a rencontré plusieurs dirigeants mondiaux, le Président américain, Joe Biden et aussi le Président français, Emmanuel Macron. Les deux hommes ont évoqué "les progrès rapides de l'Iran dans l'enrichissement d'uranium" et aussi discuté du logiciel espion Pegasus développé par la société israélienne NSO et qui aurait touché les téléphones mobiles d'au moins cinq ministres français et un diplomate rattaché à l'Elysée. Selon un responsable gouvernemental, "Il a été convenu entre les dirigeants que la question sera évoquée de manière discrète et transparente » et que la coopération entre les deux nations allait être "renforcée".
Christophe Dard
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