Isabelle Florennes, Député MoDem des Hauts-de-Seine, était au micro de Christophe Barbier ce mercredi matin à 7h45 dans l'émission "Le Barbier du matin" sur Radio J. Elle a réagi à l’actualité politique.
Nicolas Sarkozy est venu devant le tribunal qui l’a convoqué comme témoin dans l’affaire des sondages de l’Elysée, mais il n’a rien dit, expliquant que la Constitution l’obligeait au silence. « Il a eu raison de ne rien dire. De le faire venir à la barre je ne vois pas l’intérêt pour l’émergence de la vérité », a déclaré Isabelle Florennes.
La député est également revenue sur le contrat d’engagement pour les jeunes qui a été dévoilé par le président Emmanuel Macron. 400 000 jeunes sans diplôme ni emploi pourront toucher jusqu’à 500 euros par mois en échange d’activités diverses. « Le contrat d’engagement est un dispositif supplémentaire pour aller chercher les jeunes les plus éloignés de l’emploi. Ce n’est pas une allocation, c’est un contrat. Avec en échange 15 à 20 heures d’activité », a-t-elle indiqué.
Après les 65% d’abstention aux dernières Régionales, Isabelle Florennes entend ramener les électeurs vers les urnes en expérimentant plusieurs méthodes. « Il faut faciliter les inscriptions électorales, que ce soit faisable en ligne, par Internet. Il y a aussi le vote par correspondance et les machines à voter. Il faut aussi passer par la proportionnelle et par la reconnaissance du vote blanc. Il faut se lancer. », a-t-elle déclaré.
Certains estiment de l’obligation de vote et le vote à 16 ans pourraient résoudre le problème de l’abstention. Isabelle Florennes reste quant à elle prudente. « Les pays qui ont le vote obligatoire n’ont pas plus de participation. Je ne suis pas complètement convaincue sur le vote à 16 ans, mais il faut l’expérimenter lors des élections locales ».
Enfin, interrogée sur l’intégration du MoDem dans la maison commune de la majorité, Isabelle Florennes tient à rassurer : l’identité du parti sera bien conservée tout en maximisant les chances de réélection d’Emmanuel Macron. « C’est une très bonne chose qu’Edouard Philippe souhaite la même chose que nous: élargir la base du président », a-t-elle souligné.
Alexandra Senigou
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