Deux cents républicains de la Chambre des représentants ont signé lundi une lettre exhortant le président américain Joe Biden à ne pas aller de l'avant avec le projet de rouvrir le consulat américain à Jérusalem, qui servait historiquement de bureau de représentation de facto aux Palestiniens. La lettre dirigée par l'élu Lee Zeldin a suivi la législation du GOP (parti républicain) au Sénat visant à bloquer une telle décision, qui est devenue la dernière victime de la politique partisane à Washington. Comme la législation du Sénat coparrainée par 35 législateurs du GOP, la lettre signée par tous les républicains de la Chambre sauf 12 affirme que la réouverture du consulat serait « incompatible avec la loi sur l'ambassade de Jérusalem de 1995 en favorisant la division de Jérusalem ».
Bien que la loi de 1995 n'interdise pas le bureau que Biden cherche à rouvrir, les républicains soutiennent qu'aller de l'avant avec l'engagement de campagne du président « créerait une situation malavisée dans laquelle les États-Unis auraient essentiellement deux missions diplomatiques distinctes dans la capitale d'Israël, dont les États-Unis. Les républicains font également valoir dans la lettre qu'Israël s'oppose à cette décision et que cela constituerait une « récompense » pour l'Autorité palestinienne, dont les politiques, selon eux, sont « les véritables obstacles à la paix ».
Le consulat a été fermé par l'ancien président américain Donald Trump en 2019 et son personnel a été intégré à l'ambassade américaine, déménagée dans la ville un an plus tôt, dans ce que les Palestiniens considèrent comme une dégradation de leurs liens avec les États-Unis.
Gabriel Attal
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