L'Iran ne reculera "en aucune façon" dans la défense de ses intérêts, a déclaré ce jeudi le président iranien Ebrahim Raïssi, un jour après que toutes les parties ont annoncé la reprise des pourparlers nucléaires entre Téhéran et les grandes puissances le 29 novembre. Washington a affirmé qu'il espérait que les pourparlers verraient l'Iran disposé à négocier de bonne foi sur la relance d'un accord nucléaire de 2015, tandis que le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, a indiqué que les pourparlers couvriraient la suppression des "sanctions illégales et inhumaines". Les négociations qui ont commencé en avril sont en suspens depuis l'élection d'Ebrahim Raïssi en juin.
Raïssi, sous sanctions personnelles américaines pour des allégations de violations des droits de l'homme dans son passé en tant que juge, a souligné que l'Iran cherchait la "levée de toutes les sanctions américaines et la neutralisation des sanctions", sonnant sur un ton intransigeant avant les discussions de Vienne. "Les négociations que nous envisageons sont axées sur les résultats. Nous ne quitterons pas la table des négociations (...) mais nous ne nous retirerons en aucune façon des intérêts de notre nation", a précisé Raïssi à la télévision d'Etat iranienne.
Gabriel Attal
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