La Cour suprême israélienne a rejeté la demande des Palestiniens.
Le panel de trois juges a rejeté les arguments de la mairie d'Hébron. Les Palestiniens soutenait que le projet d'installation d'un ascenseur sur le site était motivé par des raisons politiques, qu'il nuisait à l'esthétique du lieu, saint à la fois pour les juifs et les musulmans, et qu'il existait d'autres solutions plus appropriées et moins dommageables.
Actuellement pour se rendre au Tombeau des Patriraches, il n’y a que son escalier emblématique. Les travaux débuté cet été vont donc pouvoir se poursuivre. Le projet d’un coût de 1,2 million d'euros, comprend un ascenseur, un chemin pour atteindre l'entrée depuis le parking et un pont reliant l'ascenseur à l'entrée.
L'Autorité palestinienne s'est également opposée au projet, dénonçant une tentative de judaïsation de la ville, et a demandé à l'UNESCO d'intervenir. Pour réaliser cet ouvrage, Israël a dû prendre le contrôle total du sanctuaire et des terres qui l'entourent, dont une partie était sous contrôle palestinien : les accords de Wye River de 1996 ont placé la municipalité palestinienne de la ville du sud de la Cisjordanie, ainsi que le Waqf, en charge de la partie sud-est du site.
La municipalité d'Hébron a proposé plusieurs projets alternatifs, mais les juges les ont rejetés, car ils n'apportaient pas, notamment, assez de garanties en matière de sécurité.
ES
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