A l’approche du débat sur les vaccins contre le coronavirus pour les enfants, de plus en plus de responsables israéliens de la santé sont menacés

Israël.

A l’approche du débat sur les vaccins contre le coronavirus pour les enfants, de plus en plus de responsables israéliens de la santé sont menacés
Le Dr Sharon Alroy Preys, chef des services de santé public qui est protégée par un garde du corps. Crédit : DR

Le ministère de la Santé n'a toujours pas décidé s'il diffusera le débat final de ses conseillers principaux sur la question de la vaccination des enfants, qui doit avoir lieu mercredi soir, principalement par crainte des menaces proférées contre les membres du comité par le Publique.

"Nous avons assisté à une augmentation des menaces, et des menaces de mort en particulier, principalement au cours des dernières semaines lorsque les vaccinations des enfants ont été proposées et il semble qu'il y aura une recommandation du ministère de la Santé de vacciner les enfants", a déclaré Tomer Lotan, le directeur général du ministère de la Sécurité publique. Il y a « des dizaines de menaces provenant principalement des réseaux sociaux et directement sur les téléphones portables par WhatsApps et appels téléphoniques ». Les théories du complot et les menaces violentes proférées par les anti-vaccins sont mondiales, mais la limite franchie en Israël est qu'ils visent directement les fonctionnaires, du jamais vu dans le pays jusqu'à présent.

Selon la loi israélienne, la majorité des menaces que reçoivent les responsables de la santé sont dans les limites de la liberté d'expression. Malgré tout, la police et le ministère prennent toutes les mesures pour assurer la sécurité des professionnels de la santé, y compris le chef des services de santé publique. Le chef des services de santé public, le dr Sharon Alroy-Preis est même protéger par un garde du corps. Lorsque le site internet du journal israélien Yediot Aharonot lui a demandé si elle craignait pour sa vie, elle a reconnu que les menaces était très importante, et la peur présente. Mais elle ne veut pas se laisser submerger ni que ça l’empêche de faire son travail en faveur de la santé du public.  

La Food and Drug Administration des États-Unis a décidé le mois dernier de donner son feu vert au vaccin Pfizer pour l'inoculer aux jeunes enfants, une décision que les Centers for Disease Control and Prevention ont confirmée la semaine dernière. Les enfants ont déjà commencé à recevoir le vaccin aux Etats-Unis. Ceux pour enfants, des flacons plus petits avec des doses de 10 microgrammes, ont été commandés auprès de Pfizer. Ils devraient être livrés en Israël la semaine prochaine. 

ES

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