Le député de la huitième circonscription des Français de l'étranger, Meyer Habib, était l'invité de Steve Nadjar dans le Grand Journal de Radio J ce mercredi après-midi. il est revenu sur la commission d'enquête sur les éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police, qu'il préside, dans l'affaire dite Sarah Halimi. La sexagénaire avait été assassinée et défenestrée, dans la nuit du 3 au 4 avril 2017 en plein Paris. "Là, il y a un homme qui fait sa prière, des sourates antisémites, qui crie 'Allah Ouakbar' qui n'a pas encore passé le balcon, qui n'a pas pénétré chez Sarah Halimi dont on sait qu'il y a un souci, qu'il n'est pas armé, à plusieurs reprises il dit 'je ne suis pas armé', il faut rentrer, un coup de taser et c'est fini, si ça se trouve il n'y aurait même pas eu besoin de le taser, il se serait peut-être arrêté. En tout cas, la police n'est pas rentrée, il n'y a jamais eu de reconstitution. Dans le dossier, on parle sans arrêt d'un vigik, mais ça n'est pas un vigik, ce sont des clés. Le vigik c'est pour rentrer en bas mais une fois qu'on est rentrés en bas, il me dit on a sécurisé l'immeuble, c'est bien de sécuriser l'immeuble mais la seule chose qu'il fallait sécuriser c'est madame Halimi. Ca a duré 15 minutes. Une fois qu'il est rentré, 15 minutes, il y a des dizaines de policiers. La semaine prochaine, on va auditionner des témoins qui n'ont jamais été auditionnés dans l'enquête, je vous garantis - pour leur avoir parlé au téléphone - qu'il y aura de grosses révélations", a déclaré le député Meyer Habib.
Gabriel Attal
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