L'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a visité mardi les frontières nord et sud d'Israël, avec des responsables de Tsahal informant l'envoyé sur les divers défis de sécurité posés par l'influence de l'Iran dans la région. Linda Thomas-Greenfield en était au deuxième jour de son tout premier voyage en Israël et du premier voyage de ce type effectué par un membre du cabinet de l'administration Biden depuis la formation du nouveau gouvernement israélien en juin dernier. Elle se rendra également à Ramallah et à Amman pour des réunions avec les dirigeants palestiniens et jordaniens plus tard dans la semaine.
A la frontière de Gaza, Thomas-Greenfield a été informé de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'enclave côtière. Elle a visité la base aérienne de Palmachim dans le centre d'Israël où elle a reçu un aperçu des capacités de défense aérienne du pays, y compris les systèmes d'armes Dôme de fer et Etoile de David, "que nos nations ont développé ensemble pour sauver la vie de civils innocents", a tweeté Linda Thomas-Greenfield plus tard mardi. « Nous reconstituerons le système du Dôme de fer et soutiendrons la capacité d'Israël à se défendre », a-t-elle ajouté, soulignant l'engagement pris par le président américain Joe Biden.
La Chambre des États-Unis avait adopté à une écrasante majorité une loi prévoyant un financement supplémentaire d'un milliard de dollars pour le système de défense antimissile Dôme de fer, qui a fonctionné à plein régime pendant la guerre de Gaza en mai dernier. La législation est cependant bloquée au Sénat par le républicain Rand Paul, qui exige que son financement soit retiré de l'aide américaine à l'Afghanistan.
Mardi, Thomas-Greenfield a rencontré séparément le directeur du Programme alimentaire mondial pour la Palestine, Samer Abdel Jaber, pour discuter de la situation humanitaire à Gaza. « Nous nous engageons à travailler avec l'ONU et ses partenaires pour mobiliser un soutien et fournir une aide humanitaire ciblée directement aux Palestiniens dans le besoin », a tweeté l'émissaire après la réunion.
Gabriel Attal
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