Le projet Aladdin promeut le dialogue interculturel à Bahreïn et aux Émirats arabes unis

Israël.

Le projet Aladdin promeut le dialogue interculturel à Bahreïn et aux Émirats arabes unis
(Crédit: capture d'écran Twitter)

Une délégation du Projet Aladdin, une initiative culturelle de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture qui vise à lutter contre la négation de la Shoah et à promouvoir le dialogue interculturel, s'est rendue à Bahreïn et aux Émirats arabes unis lors d'un voyage de cinq jours la semaine dernière. Des dirigeants, des ministres, des chefs d'institutions et de groupes de réflexion, et des dirigeants civiques travaillant à promouvoir les relations interculturelles et à vaincre la haine et l'intolérance, ont accueilli la délégation selon Aladdin Project.

A Bahreïn, la délégation était accompagnée de l'ambassadeur de France dans le pays, Jérôme Cauchard, et reçue par le roi bahreïni Hamad bin Isa Al Khalifa au palais royal. Le roi Hamad a partagé avec la délégation un certain nombre d'initiatives visant à promouvoir la tolérance, la paix et le rapprochement entre les cultures, notamment à travers l'éducation et le sport. Il a également donné sa bénédiction pour les partenariats prévus entre le Projet Aladin et des institutions bahreïnites comme le Centre mondial King Hamad pour la coexistence pacifique à cette fin.

La délégation a également visité le principal groupe de réflexion de Bahreïn, Derasat, pour discuter de la situation dans la région à la suite des accords d'Abraham. Arrivée à Abou Dhabi, la délégation a été reçue par le ministre de la Tolérance et de la Coexistence Nahyan bin Mubarak Al Nahyan et le ministre des Affaires étrangères Cheikh Abdullah bin Zayed bin Sultan Al Nahyan. Lors d'une réunion avec le président du département de la Culture et du Tourisme d'Abou Dhabi, les parties ont convenu de développer des projets communs pour promouvoir les liens interculturels, en mettant l'accent sur les musées, les universités et les clubs sportifs.

Les sujets abordés avec le ministre des Affaires étrangères allaient de l'impact des accords d'Abraham et des menaces environnementales à l'importance de lutter contre l'antisémitisme, le sectarisme anti-musulman et la xénophobie, selon un communiqué de presse.

Gabriel Attal

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