Ce groupuscule est composé d’une centaine de membres à travers toute la France, et compte des militaires ou d’anciens militaires dans ses rangs. Des gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité ont mené l’opération à travers toute la France, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Marseille. Le fondateur de ce groupuscule vit dans la cité phocéenne. Selon une source proche de l’enquête, lors des perquisitions, des armes ont été retrouvées partout, la plupart illégalement détenus.
Selon le parquet de Marseille, le groupe est constitué de 110 membres, dont des militaires ou anciens militaires, répartis sur l’ensemble du territoire, "échangeant et se rassemblant autour d’une idéologie identitaire, raciste et violente, notamment véhiculée à travers les réseaux sociaux". Un des membres identifiés du groupe est un colonel de gendarmerie en poste dans les Yvelines.
Le fait de participer à un groupe de combat est puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende selon le Code pénal, tandis que l’organisation d’un groupe de combat est punie de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
ES
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