Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Université ouverte d’Israël, était au micro de Christophe Dard ce lundi matin à 8h30 dans le Morning de Radio J. Denis Charbit est notamment revenu sur les mesures du gouvernement israélien quant à la résurgence de l’épidémie de Covid-19 et la découverte du variant Omicron. « Il y a eu une première réunion du cabinet Covid samedi soir juste après chabbat. Le gouvernement ne veut pas prendre de décisions à la hâte. On essaye d’identifier ce qu’on a mis en place de bien et ce que l’on doit améliorer. On sait qu’une partie de l’épidémie vient de l’extérieur donc la première chose qui a été décidée c’est de fermer les frontières », a-t-il expliqué.
Une fermeture des frontières qui va avec son lot de contradictions d’après Denis Charbit. « La fermetures des frontières a été décidée pour tous les ressortissants du continent Africain. Pourquoi une telle décision ? Certes, le premier porteur du variant détecté venait d’Afrique du Sud mais étaler la mesure à tout le continent c’est excessif. Et, à côté de ça, on a fait une exception pour le Maroc, le Soudan et l’Egypte parce que ce sont des pays avec lesquels Israël a récemment normalisé ses relations », a indiqué Denis Charbit. « En termes d’opinion publique, il est nécessaire de frapper fort et vite surtout en matière de santé », a affirmé le professeur de sciences politiques.
Alexandra Senigou
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