Emmanuel Navon, professeur de relations internationales à l’Université de Tel Aviv, était au micro de Christophe Dard ce mardi à 8h30 dans leMorning de Radio J. Il est revenu sur les enjeux de la visite de Yaïr Lapid à Paris qui aura lieu mardi 30 novembre.
Le ministre des Affaires étrangères israélien rencontrera ce mardi le président Emmanuel Macron après s’être rendu lundi à Londres. Une visite qui sera en grande partie consacré à l’accord sur le nucléaire iranien. « Le but de cette visite est de convaincre le Royaume Uni et la France d’avoir une position ferme contre l’Iran et de ne pas lever les sanctions. L’idée c’est aussi de discuter à propos d’un éventuel plan B en cas d’échec des négociations sur le nucléaire iranien », a indiqué Emmanuel Navon.
« Il y a une opposition très derme des occidentaux au nucléaire iranien. Au moment de l’accord qui avait été signé en 2015, l’Iran n’avait pas autant d’uranium que maintenant. On aujourd’hui c’est un pays qui atteint le seuil nucléaire », a déclaré le professeur de relations internationales.
Enfin, Emmanuel Navon est revenu sur la position de la Russie. « Il y a un dialogue entre Jérusalem et Moscou, les relations sont bien là mais il y a des divergences d’opinions radicales sur le nucléaire iranien. Il faut rappeler que la Russie a un intérêt économique à réintroduire l’Iran dans le domaine du gaz naturel ».
Alexandra Senigou
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