Christophe Barbier, éditorialiste politique et écrivain, était au micro de Christophe Dard ce jeudi matin à 8h30 ce jeudi dans le Morning de Radio J. Christophe Barbier est tout d’abord revenu sur l’annonce officielle de la candidature du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour avec une vidéo postée mardi dernier sur ses réseaux sociaux. « Ce n’est pas une entrée réussie pour Eric Zemmour car il continue à être l’homme du diagnostic pessimiste. Une présidentielle c’est réussir à entrainer des gens grâce à des solutions et en donnant de l’espoir. Si il n’arrive pas à arrêter de regarder dans le rétroviseur, personne ne croira à sa candidature. On ressent un énorme problème d’entourage chez Zemmour, autour de lui il n’y a personne pour faire un gouvernement », a-t-il expliqué.
L’ancien directeur de rédaction de l’Express a également abordé l’aspect financier délicat de la campagne d’Eric Zemmour. « À l’heure des réseaux sociaux, il peut essayer de faire une campagne à bas coût. Ce qui va lui manquer c’est le soutien financier d’un parti car il n’en a pas. Il peut bien sûr injecter son patrimoine personnel avec ses droits d’auteur mais le fera-t-il ? ».
Ce jeudi seront connus les deux candidats qualifiés pour le second tour des primaires de la droite. Une primaire LR qui n’a pas passionné les Français. Pour Christophe Barbier, « Elle n’a pas passionné car c’est une primaire fermée, par contre, elle a intéressée parce qu’il n’y a pas eu de clash entre les candidats, et il faut reconnaitre qu’ils avaient bossé leurs dossiers ».
Enfin, l’éditorialiste politique a abordé la candidature socialiste à la présidentielle portée par la maire de Paris, Anne Hidalgo. « C’est un décollage raté pour Anne hidalgo. Il lui reste deux chances pour espérer faire un score correct : réussir à installer ses thèmes de campagne en janvier et que la Gauche se mette d’accord sur un candidat unique. La Gauche pourra s’unifier si le principal obstacle, c’est à dire Jean-Luc Mélenchon, est vraiment pointé du doigt. Là encore, il n’est pas certain qu’Anne Hidalgo soit la candidate unique, cela pourrait très bien être Yannick Jadot. Si la Gauche ne fait pas cela, le PS disparaîtra après près de 100 ans d’Histoire », a argumenté Christophe Barbier.
Alexandra Senigou
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