L'Iran a accusé mercredi 1er décembre Israël de "proposer des mensonges pour empoisonner" les pourparlers nucléaires en cours à Vienne entre Téhéran et les puissances mondiales. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a tweeté qu'Israël fomentait des tensions lors des négociations récemment renouvelées. « Le régime israélien dont l'existence repose sur la tension est de retour, claironnant des mensonges pour empoisonner les pourparlers de Vienne », a écrit Khatibzadeh. « Toutes les parties présentes dans la salle sont désormais confrontées à un test de leur indépendance et de leur volonté politique de mener à bien le travail – quelles que soient les fausses nouvelles conçues pour détruire les perspectives de succès. » Khatibzadeh n'a pas précisé à quelles déclarations il faisait référence.
Lors d'une réunion à Paris mardi avec le président français Emanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a déclaré que l'Iran ne faisait que gagner du temps dans les pourparlers afin de continuer à progresser dans son programme nucléaire et d'obtenir un allégement des sanctions économiques paralysantes. Le plus haut diplomate israélien a également souligné la nécessité de développer un plan B efficace si les pourparlers échouent. « Après de nombreuses années, la position d'Israël est entendue et la position d'Israël est ferme », a-t-il dit. « Les sanctions contre l'Iran ne doivent pas être supprimées. Les sanctions doivent être renforcées, une menace militaire crédible doit être appliquée, car seule cela arrêtera sa course nucléaire. »
Gabriel Attal
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