Arié Flack, président de l’appel national pour la Tsédaka était ce mercredi matin au micro d’Ilana Ferhadian à 8h30 dans le Morning de Radio J. Il a dressé le bilan de la campagne 2021 et fait le point sur les actions entreprises par le FSJU grâce aux dons.
L’appel national pour la Tsédaka permet de soutenir financièrement les associations qui luttent contre la précarité sous toutes ses formes : handicap, chômage, exclusion mais aussi l’isolement des personnes âgées. Au total, 90 associations sociales sont partenaires du FSJU, et 20 000 familles sont aidées chaque année. « Je suis très satisfait de la participation à la campagne de cette année, après celle qui avait été menée virtuellement l’an dernier compte tenu de la crise sanitaire. C’est presque 10% des juifs français qui ont été donateurs », a expliqué Arié Flack.
Une campagne 2021 qui s’est centrée sur des problématiques longtemps mises de côté dans la communauté. « Cette année, j’ai souhaité mettre l’accent les violences conjugales qui ont été exacerbées par le confinement. Pour accompagner les victimes, nous sommes en train de mettre en place un programme d’accompagnement psychologique avec la mise à disposition de studios pour les femmes qui ont dû quitter leur domicile en urgence avec ou sans leurs enfants ».
Enfin, le président de l’appel national pour la Tsédaka est revenu sur les « bourses cantine » du FSJU grâce auxquelles 408 000 repas annuels ont pu être distribués. « 5% des élèves en école juive ont pu en bénéficier, sans la bourse ils ne mangeraient pas chaud le midi à l’école. Il suffit qu’un parent ait perdu son emploi et l’enfant ne peut pas manger à la cantine. Ne pas pouvoir manger à la cantine avec ses copains c’est dur pour un enfant. Aujourd’hui, 1 800 bourses cantine sont en place. Il faut continuer à donner toute l’année pour pouvoir continuer ces actions solidaires ».
Alexandra Senigou
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