L'Iran a décidé d'autoriser l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à remplacer ses caméras de surveillance à l'usine de Karaj, où Téhéran fabrique des pièces pour les centrifugeuses qu'elle utilise pour enrichir l'uranium de son programme nucléaire, selon l'agence de presse iranienne Nur News.
L'usine de Karaj a été attaquée en juin dernier lors d'une opération de sabotage, que l'Iran a attribuée à Israël. Au cours de l'opération, quatre caméras de l'AIEA ont été détruites, après quoi l'Iran a retiré toutes les caméras de surveillance, et on ignore maintenant où sont conservées les photographies qui s'y trouvaient et qui sont censées être utilisées par l'AIEA pour surveiller le programme nucléaire.
Dans une interview accordée mardi à l'Associated Press, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a averti que l'accès limité à Karaj nuisait aux efforts internationaux de surveillance du programme iranien. Les négociations se poursuivent à Vienne pour tenter de rétablir l'accord nucléaire. Cependant, l'Iran sous le président Ebrahim Raïssi a adopté une position maximaliste dans les négociations.
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.